Ecrire pour se venger
Souvent, lorsqu’une situation déplaisante m’arrive, j’ai tendance à penser que l’écriture sera ma vengeance. Je ne saurais vraiment déterminer si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Déjà, l’écriture ne fait pas tout. Parfois, il faut riposter, savoir exister en dehors. Et puis, une énergie de vengeance est-elle bénéfique dans un art aussi exigeant ? Écrire fait partie de moi. Et la vie, ses évènements et toutes les myriades d’émotions qu’elles génèrent nourrissent mon écriture. Alors, pourquoi pas la vengeance ? Pourquoi l’écriture n’en serait-elle pas un catalyseur ?
Aujourd’hui, j’ai trouvé mes collègues antipathiques et irrespectueux. Comment peuvent-ils traiter une artiste de la sorte ? Refuser de l’aider à charger ses affaires alors qu’en agissant tous ensemble cela aurait pris cinq minutes ! Au final, on s’est retrouvé à trois pour le faire. Ce manque d’empathie - et de professionalisme - m’a vraiment choqué.
Et puis, en fin de journée, ma collègue et sa remarque désobligeante. J’ai vraiment envie qu’elle parte celle-là.
J’ai horreur des gens qui se la racontent et qui veulent tout diriger.