Je me suis mise à pleurer sur le chemin du travail. J’ai eu le courage d’extérioriser mes émotions et d’envoyer un message à J. Ça m’a fait du bien.
Aujourd’hui, c’était mon entretien professionnel. D’habitude je n’en ai que faire. Je n’ai jamais eu peur de perdre mon travail. J’étais même prête à le perdre durant la pandémie. Pourtant, cette fois-ci j’étais un peu stressée. Il y a des jours comme ça où j’ai l’impression d’être une bouteille sur le point d’exploser. Pleurer un bon coup et vider son sac permet de faire relâcher la pression… Mais il faut que les choses changent, sinon je vais encore finir par me sentir submergée.
Mon entretien s’est super bien passé, sans surprise. J’ai bien aimé discuter avec ma supérieure. Avec les années, je me sens plus légitime dans mon travail et ça fait plaisir d’entendre que je suis faite pour ce que je fais.
J’ai commencé à lire La théorie du bourgeon de Fabrice Midal. J’adore cet auteur, ces livres ont le don de toujours viser juste. C’est comme s’il était dans ma tête.