La méteo des mots

Mes collègues me saoulent

Quand ce n’est pas la boss et les usagers, c’est eux. C’est dur la reprise après des vacances de deux semaines. Hier soir, je n’ai pas réussi à fermer l’œil avant 23 heures. Pourtant, j’étais crevée et j’ai failli m’endormir deux fois dans la journée. J’ai passé une nuit sans rêve à penser aux potentielles remarques négatives d’untel ou unetelle.

Ce week-end, en regardant mes Bullet journaux des années précédentes ( et franchement j’en ai fait des progrès en journaling, mes pages de maintenant sont vraiment cute) j’ai lu un passage où j’écrivais que je n’allais pas rester dans ce travail. Et cet écrit datait, tenez vous bien, de 2020 ! Plus de quatre ans que je suis là et que je supporte cette ambiance malsaine. Que je ne me sens pas épanouie dans mon travail. Que je trouve de moins en moins de points positifs.

Et plus le temps passe, plus j’ai le sentiment que partir est de plus en plus difficile. Comme si j’étais emprisonnée.
Etre fonctionnaire c’est bien mais on ne peut pas démissionner comme cela et l’on a pas droit au chômage.

En plus, il me reste encore un an avant de pouvoir postuler ailleurs puisque ça ne fait que deux ans que j’ai été nominée. Si je partais maintenant, ma nouvelle collectivité devrait payer une indemnité à mon ancienne collectivité. Et je ne suis pas sûre qu’une collectivité soit prête à le faire, surtout avec un poste relativement basique comme le mien.
Cela me laisse le temps de passer mon permis tranquillement. Et puis alors je pourrais changer.