La méteo des mots

Cinq minutes par jour

Ça fait longtemps que j’aimerais mettre en place une routine d’écriture. J’ai vraiment envie de m’y mettre sérieusement. Je n’ai pas encore trouvé l’option idéale mais j’aime bien l’idée de fonctionner par projet. Justement, celui sur lequel je travaille me donne pas mal de fil à retordre. Ça parle des mécanismes menant au burn out. A chaque fois que j’essaie de m’y mettre, je bloque. J’ai fait des recherches et même le plan. Il ne me reste plus qu’à écrire. Mais à chaque fois que je commence, j’ai l’impression de me sentir perdue.

Il y a des barrières mentales avec lesquelles je lutte. Des pensées qui m’assaillent et me paralysent. Je sais qu’elles ont tord mais elles ont parfois plus de poids que cette voix qui me dit que je peux y arriver. Hier, je suis tombée sur le post d’une écrivaine. Elle n’en est pas à son premier livre mais elle partageait les retours de son éditrice sur son dernier projet en cours d’écriture : de grosses incohérences, des fautes, des problèmes de scénario… Et elle partageait de manière humoristique le fait qu’elle se sentait sous l’eau. Je crois que même en étant un auteur chevronné, on passe tous par des phases de doutes. On se demande toujours si ce qu’on écrit vaut le coup. Ce post met aussi en lumière la réalité de l’écriture : un texte se peaufine.
Le livre qu’on a dans les mains n’est que l’objet final d’un long processus de réécriture.

Courage donc à tous les auteurs et autrices.