La méteo des mots

Célébrer les petites victoires

Septembre s’en est allé en même temps que mon dégoût pour mon travail. Je suis dans une dynamique où je fais le minimum requis : pas plus, pas moins. Je ne veux pas m’investir corps et âme dans des tâches qui ne vont pas me rapporter plus d’argent, voire qui vont me récompenser avec encore plus de travail ! Il en va de mon équilibre entre vie professionnelle et personnelle .

D’ailleurs, je me suis remise un peu plus sérieusement à l’écriture. J’ai terminé une nouvelle écrite pour le concours d’une maison d’édition mais je ne l’ai pas envoyée par manque de temps pour la réécriture.
J’ai alors participé au concours d’une autre maison d’édition. J’avais déjà le texte de prêt. Je me suis dis pourquoi pas tenter. Au final, j’ai écrit un tout nouveau texte. Cette fois-ci, j’ai pu envoyer mon dossier à temps. Je n’attends pas grand chose. Je suis juste contente d’avoir finit un écrit. Ça faisait si longtemps. J’ai demandé à Kémi et à une copine d’être mes bêta-lecteurs. Ils m’ont donné des avis constructifs et ça m’encourage à poursuivre l’écriture.
Kémi et moi sommes allés fêter ça au restaurant. Ça fait du bien de célébrer ses petites victoires.

Je suis déjà à presque quarante écrits sur ce journal. Ecrire ma vie en ligne a quelque chose de thérapeutique. Comme si c’était mettre à plat ce que je ressens et pense, même si cela est biaisé par l’émotion du moment. La série d’écrits sur mes ex (ou presque) est longue mais j’ai envie d’aller jusqu’au bout. Pour moi. Pour me rendre compte du chemin parcouru dans mes rapports avec les hommes. Pour garder une trace et ne pas oublier.

Car je dois me souvenir de ce qui s’est passé.

Bref, j’en suis là. Depuis que j’ai remis mon dossier, je n’ai presque rien écrit. Il faut que je continue l’écriture du roman que j’ai commencé. Il suffit d’une semaine pour que la discipline s’essouffle !
Je me rassure en me disant qu’écrire ici me donne un peu d’élan.

J’essaie de me dégager du temps pour mes loisirs, même si ce n’est pas facile. Parce que si je travaille tous les jours, pourquoi ne pas consacrer ne serait-ce qu’un petit peu de temps pour mes passions ? Quand je rentre chez moi, je veux oublier le travail et profiter. Et je ne veux pas attendre à tout prix le week-end pour pouvoir le faire.