Mon frère fait des crises d’angoisse où il a dû mal à respirer. En discutant avec lui, et notamment en lui proposant des solutions, je me suis rendue compte qu’il est au début d’un processus dans lequel j’ai un peu plus d’expérience. Son corps lui parle mais il ne l’écoute pas. Il pense surement que voir un médecin et avaler des médicaments suffira à résoudre ses problèmes. J’espère qu’il est à un stade où il a juste besoin de ça.
Depuis quelques temps je suis dans un nouvel état d’esprit. Je m’autorise à vivre, à profiter avant de penser à toutes mes obligations, à tout ce que je m’impose. Le week-end dernier, je suis sortie avec ma fille. On s’est promené et on a même fait un pique nique. J’ai aussi pris du temps pour moi, pour me faire "plaisir", pour nourrir mon âme.
On n’oublie rarement de nourrir notre corps, mais qu’en est-il de notre âme ?
J’étais tellement obnubilée par les "il faut" que j’ai oublié de m’alimenter en créativité, en loisirs, en méditations, en silences.

On passe notre temps
A remettre à plus tard
Cette urgence de vivre
Mais le temps n’attend personne
Et quand on ne vit pas
C’est comme si on mourrait deux fois